chronique du règne de Nicolas 1er

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Chronique du règne de Nicolas 1er
« Il a gagné ! C'est pas possible… Ce type vulgaire, minuscule, sans culture, agité et instable est devenu président… »

Afin de ne pas se laisser aller à la dépression à l'annonce d'un tel fiasco national, Patrick Rambaud, de l'Académie Goncourt, s'est mis pour notre plus grand plaisir à écrire ces Chroniques. Un journal intime et excédé de toutes les extravagances, invraisemblances, imbécillités, dérapages et enfumages qui ont suivi l'accession au trône de Nicolas Sarkozy. Des petits bijoux d'observation, d'humour et de colère, dans une écriture fleurie et incisive, qui s'amuse à jouer sur les ressemblances troublantes entre le règne présidentiel de Sarkozy et celui de l'Empereur Napoléon… Au dessin, Olivier Grojnowski s'approprie avec malice les traits des figures les plus clinquantes qui forment sa cour : le Duc de Sablé, la Baronne Dati, le Cardinal de Guéant, et bien sûr, les Impératrices successives ! Un tableau jouissif et pitoyable de la tête du pouvoir. Cet album est un florilège des meilleures chroniques issues des cinq recueils publiés aux éditions Grasset. 

                  Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier



Notre Précieux Souverain a-t-il changé ? C'est ce qu'affirment les gazettes, épuisées ou adoucies par un début de règne fort en gueule. Le sacre paraît loin, et son cortège de festivités, de yachts luxueux, de résidences très surveillées. L'impératrice Cécilia a refait sa vie. Certains courtisans ont été relégués dans des ailes lointaines de la République, bannis à Los Angeles ou dans le 92. Efficacité, tempérance, froideur, et même sagesse, tels seraient les nouveaux habits de Nicolas Ier. Le Prince Merveilleux n'est plus le même. Ses cravates ont changé. Ses vestes sont mieux coupées. Et il a épousé 'Carlita', une comtesse italienne très en vue, qui semble avoir une grande influence. Mais Patrick Rambaud ne s'en laisse pas compter. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il a donc choisi de continuer sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne...

              Troisième chronique du règne de Nicolas Ier    

Dans sa précédente chronique, Patrick Rambaud nous présentait un souverain précieux et modeste, adouci, cravaté, libéré des mauvais courtisans et des conseillers bling-bling. Nicolas Ier, aux mains de l'habile première dame, s'était converti à la tempérance, à la sagesse, à l'équanimité. Le grand homme perçait sur la talonnette. L'automne se présentait bien, sur un matelas de feuilles de chêne mais... Tout s'effondra. La bourse. La croissance. L'économie. Les ambitions libérales et fiscales. A mi-règne, la crise rhabillait son souverain. La faute à ces salauds de traders, à ces incapables de banquiers, américains, français, de tous pays, autrefois riches et unis, la faute à tous les autres, à Adam Smith, à la vicomtesse de La Garde, au baron de Trichet, la faute au Premier Ministre Anonyme. Alors ce fut la fin du programme de 2007 : le bouclier fiscal se fissura, le chômage s'emballa, il n'y eut plus d'heures supplémentaires, mais des usines vides, puis des usines occupées... et Nicolas Ier nous épuisa, une fois encore, en paroles, en chiffres, en faux mensonges et vraies vérités, courant du Cap Nègre à Berlin, de Washington au parc de Versailles, esquivant Villiers-le-Bel et La Courneuve...

 Quatrième chronique du règne de Nicolas 1er


"L’année qui court de l’été 2009 à l’été 2010 consacre la dégringolade de Nicolas Ier dans l’opinion. Les événements ne se succèdent plus pour s'effacer, mais ils se chevauchent et restent en mémoire. De la cruelle estocade portée au duc de Villepin, en passant par les déboires du Prince Jean à l'EPAD, ce ne sont que mensonges, rumeurs, coups de force et raclée électorale, jusqu'au feu d'artifice de l'affaire Woerth-Bettencourt que seules les vacances interrompent."


Cinquième chronique du règne de Nicolas 1er


L’année qui court du merveilleux texte de Grenoble jusqu’à la chute fracassante de l’Archiduc de Washington marque-t-elle un règne nouveau ?
La précédente chronique nous laissait sur le feu d’artifice de l’affaire Woerth-Bettencourt. Que de passions ! Que d’influence ! Mais l’ancien perce sous le nouveau, et les mallettes de billets circulent toujours, sans étouffer la crise économique.
Face aux menaces, le Prince de l’Elysée est serein. Il fait la leçon au marquis de Matignon, un cours de macro-économie à la pauvre Angela, et emprunte quelques drônes à son ami Obama. Moraliste ici, conseiller occulte là, taiseux et sincère, le Monarque nouveau genre décide même de libérer la Libye. Bref, préparer l’avenir partout sauf ici, car le chômage guette, et les juges travaillent : l’enfant de 2012 fera-t-il oublier les jacqueries ?
Les années passent, Patrick Rambaud reste, ainsi que son monarque préféré. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il poursuit sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne... Et de sa fin.


François Le Petit


« Moi, Président, je demanderai à Patrick Rambaud de ne pas m’écrire de chronique du règne de François Ier… »
C’était impossible en effet : François Ier était pris, tout comme le méconnu François II, l’impossible François III. Et François IV fut roi de Modène.
Patrick Rambaud s’est donc choisi un roi de haut calibre : François le Petit.
Nicolas Sarkozy était romanesque à souhait, contourné, faux, kärcherisé, entretenant une cour volatile et dorée.
Avec sa montre en plastique et ses costumes bleu trempés, François le Petit est théâtral : en son palais de confetti, avec son casque à visière, au côté de ses femmes…
Pour sauver la France et de l’ennui et du médiocre, votez Patrick Rambaud !

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